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Bruno TessarechLa vie, c'est comme le ski. Les accidents les plus graves ont souvent lieu à l'arrêt, quand l'attention se relâche.
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Mais il n'y a que dans les livres où les destinées se reconstituent à travers des albums jaunis.
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Ecrire ensemble s'avère presque aussi compliqué que de coucher avec quelqu'un et que ça se passe bien pour les deux.
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A marcher sur une corde raide, on finit toujours un jour ou l'autre par se casser la figure.
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Les amis de nos amis peuvent devenir odieux, à force de nous représenter combien les êtres dont nous nous croyons proches sont des inconnus.
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L'existence, ramenée à elle-même, représente peu de choses : le souffle d'un désir matérialisé, un rêve d'éternité sitôt brisé par les rhumatismes et le tiers provisionnel.
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Le secret pour écrire. Il suffit de parvenir à garder les yeux ouverts et fermés en même temps. C'est-à-dire qu'il faut se souvenir et oublier, toujours en même temps.
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L'imaginaire porte en lui un mépris de la réalité.
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Donner un avis est la chose la plus difficile qui soit pour quelqu'un qui n'a pas d'opinion.
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Lorsque l'adversité frappe, les enfants gâtés font toujours plus pitié que le commun des mortels.
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